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Les 30 candidates à Miss France sont parties mardi pour leur stage de préparation au concours. Un de nos reporters les accompagne.

Les 30 candidates à Miss France sont parties mardi pour leur stage de préparation au concours. Un de nos reporters les accompagne.

Dernier appel pour le vol à destination de l’île Maurice. A l’extérieur du terminal 2 de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, un mélange de pluie et de neige s’abat sur le tarmac où la température flirte avec les 3°C. Il est 14 heures pile, quand les 30 jeunes femmes qui prétendent au titre de Miss France 2019 arrivent, menton haut et sourire aux lèvres.
Toutes s’envolent pour 10 jours pour leur voyage préparatoire au concours (qui se déroulera le 15 décembre à Lille), avec un programme chargé : photos officielles, cours de bonnes manières, yoga sur la plage, rencontre avec les tortues...

Annabelle Varane attire tous les regards

Scène surréaliste, quand les candidates fendent le hall sous le regard éberlué des badauds. Le temps s’arrête, les yeux des voyageurs s’écarquillent devant ce défilé de beautés qui mesurent toutes plus de 1,70 mètre. La moyenne, cette année, est élevée : autour de 1,74 m. La plus grande des candidates, Miss Pays de la Loire, culmine avec son 1,83m sous la toise. Au premier rang, Miss Nord-Pas-de-Calais,Annabelle, la sœur du champion du monde de foot Raphaël Varane, ouvre le bal. Déjà star des réseaux sociaux, la jeune femme à la coupe afro attire tous les regards.
Fifi, une figure incontournable de l’équipe, distribue les billets dans une petite enveloppe. Et des étiquettes de valise avec les noms pré-écrit et siglées... Miss France ! Comme sur la porte d’embarquement où un écran géant affiche le logo « Miss France ». « C’est quoi ce troupeau ? », s’amuse un couple de retraités ravis d’être dans le même vol. Directrice générale de la société, Sylvie Tellier, habillée tout en noir, lunettes de soleil et « même pas maquillée » (comme elle précise), les précède. En kilt, et petite bottines plates couleur aubergine, les candidates s’enregistrent, avec une discipline militaire, sur le vol MK45, direction l’île Maurice. Et près de 11 heures de vol.




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Les candidates traversent le hall de l’aéroport. /SIPA

«Tahiti, attention à ton écharpe, elle pendouille un peu»

« Ne faites jamais de photos seules, même un selfie, mettez vous avec une copine », leur lance Cécile, une des chaperonnes, quelques minutes après. « Si vous êtes en difficulté, dites-le moi du regard et on arrive », « Tahiti, attention à ton écharpe, elle pendouille un peu », enchaîne Olivier, leur chaperon, qui fête cette année son dixième voyage de Miss. Des conseils bienvenus quelques secondes après, devant les demandes des voyageurs amusés de la situation.
« On a eu des services de protection plus compliqué », gloussent deux policiers de l’aéroport, alors que leurs collègues au comptoir immortalisent leur passage avec leur portable. Si les jeunes femmes bénéficient d’un petit privilège - elles n’attendent pas à la douane pour la vérification de leur passeport -, la sécurité reste cependant stricte : les écharpes des Miss sonnent sous le portique détecteur de métaux, à cause de la broche qui les accroche à leur pull. Le temps de se poser, et c’est déjà l’heure de monter dans l’avion... en priorité. À voyage exceptionnel, conditions exceptionnelles !

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